Catégories : Femmes soumises SM camisole
il y a 10 ans
Au cours d’une grande soirée fétichiste à laquelle nous avions été invités, un homme vint nous voir et nous proposa de poursuivre la soirée dans un donjon non loin de là, en compagnie de quelques autres couples. Mon maître accepta immédiatement. Lorsque nous nous retrouvâmes seuls, lui et moi, je lui fis part de mes craintes. J’imaginais un donjon comme une salle de t o r t u r e, meublée d’étranges appareils ; un endroit terrible où seules les personnes les plus expérimentées étaient acceptées et devaient se plier au règles du lieu.
Bref, je ne comprenais pas pourquoi cet homme nous faisait cette proposition à nous alors que j’étais une débutante, jolie, certes, mais totalement novice, ce qui ne faisait pas de doute dès que l’on me voyait. Mon maître me rassura en me disant que personne n’était obligé de participer et que si cela ne me plaisait pas nous pouvions juste regarder ou nous en aller si vraiment je n’étais pas à l’aise. Cependant, il souhaitait que je découvre cet endroit et tout ce qu’il contenait...
J’avais été un peu refroidie par la soirée à laquelle nous participions, après y avoir découvert ce que l’on appelle un gang-bang. Ce n’était pas du tout l’idée que je me faisais du SM et j’avais été très choquée par les “cris” de cette femme dont je n’avais pu déterminer s’ils étaient de plaisir ou de douleur. Bien que mon maître m’ait assurée que ce n’était pas du tout la façon dont il envisageait les choses, que cette scène n’avait rien à voir avec du SM, j’étais bouleversée et l’idée de me rendre dans un donjon me glaçait de peur. Mais bon, j’avais choisi d’être soumise, j’étais curieuse et surtout je voulais que mon maître soit fier de moi. Je ne pouvais pas reculer, le décevoir...
Nous partîmes donc vers le Donjon de B. en compagnie de F. et I., un couple que nous avions rencontré quelques semaines auparavant. F. est le maître et I. sa soumise. Ils étaient approximativement du même âge que nous, ce qui me rassurait un peu. En effet, le milieu SM tourne plutôt autour de la quarantaine que de la vingtaine et cela me faisait un peu peur de me retrouver bien souvent la seule “jeune” dans nos soirées. Nous arrivâmes devant une vieille bâtisse, cachée derrière des arbres. Le donjon était constitué de 2 salles. Celle du bas, tenant lieu de bar, comportait d’agréables sofas, une croix de Saint-André et une roue à la verticale. Sur l’un des murs, étaient accrochés des martinets de diverses tailles et plus ou moins souples.
Des bougies nous éclairaient, donnant un ton moyenâgeux à l’ensemble. Une femme fut attachée par son maître sur la croix et durement fouettée. Le public, attentif, admira la scène et je fus immédiatement rassurée. Ici, pas de gestes déplacés, pas de ricanements ; simplement la beauté de la soumise, le SM comme je l’imaginais.
Le maître demanda à quelques personnes de fouetter sa soumise. Personne ne se serait permis de le faire sans cette demande. J’appréciais ce respect. Mon maître me prévint que ça allait être mon tour ensuite. Jamais encore je n’avais été attachée en public. Mon maître me demanda de me lever, me mit des menottes et m’attacha à la croix, dos au public. Vêtue d’un simple harnais, j’avais l’impression d’être totalement nue.
Mon maître m’ordonna de me cambrer afin que tout le monde admire la belle petite chienne que j’étais. Un mélange de honte et de plaisir m’envahit. Honte d’être exposée nue ainsi aux yeux de tous ces spectateurs attentifs, honte, moi, la femme “libre”, dont le destin était ainsi dans les mains de mon maître, à son bon vouloir. mais plaisir aussi d’être admirée par ces personnes, plaisir d’en donner à mon maître, plaisir d’être soumise à lui, plaisir de réaliser le fantasme absolu, d’être dominée... Une drôle d’impression donc pendant que mon maître commençait à me fouetter doucement d’abord puis plus fort. Ces quelques secondes qui s’écoulent entre chaque coup, cette peur...
Et puis, la cravache, l’instrument préféré de mon maître, la plus douloureuse pour moi. Je m’oublie dans l’odeur du cuir, l’admiration du public, l’amour de mon maître. Tout à coup, je reprends conscience ou plutôt ma conscience me regarde, extérieure et moi, et là, la honte reprends le dessus : je fonds en larmes, j’ai mal subitement, mal des coups, mal de me voir ainsi attachée, livrée, je ne m’appartiens plus...
Mon maître perçoit mes larmes, s’approche doucement de moi et me prends dans ses bras : “Tu veux qu’on arrête ?”. “Oui, s’il vous plaît, maître”. Il me détache lentement, doucement, léchant mon visage inondé de larmes. Il me prends dans ses bras et me dépose sur un des canapés devant une boisson fraîche. “Ça va ? Que s’est-il passé ? Je t’ai fait mal ? J’ai fais quelque chose de mal ? Je t’aime, tu sais”.
Je ne parviens pas à lui répondre, j’ai honte de pleurer devant lui, devant ces gens, pour une raison que j’ignore... ou que je n’ose avouer. En même temps, je suis fière du regard admiratif et à la fois protecteur de tous qui me dit “C’est très bien, aujourd’hui tu as grandit”. Mon maître a peur de m’avoir fait mal, d’y être aller trop fort pour une première fois. “Ca va, ne t’inquiètes pas”, lui dis-je.
Une autre personne prend ma place, cette fois c’est un soumis qui est fouetté par une maîtresse qui n’a vraiment pas l’air commode. Après un bon moment de tendresse, de câlins dans les bras de mon maître, j’ai retrouvé mon calme, son amour, mon amour.
-
Est-ce que tu veux monter voir là-haut ? me demande-t-il très respectueusement.
-
Oui, je le veux.
Nous montons dans la salle du haut, en fait il y en a deux. Juste en haut de l’escalier, je découvre un portique avec un treuil et toute une série de martinet, cravaches, badines... A côté, un cheval d’arçon, et un canapé pour les spectateurs. Dans la salle d’à côté, une grande roue à l’horizontale, une cage et un drôle de siège. Je vais mieux. Mon maître me demande de me mettre à genou sous le portique et m’attache au treuil.
Il m’étire les bras jusqu’à ce que je sois tendue à genou. Quelques personnes se sont installées dans le canapé. il me fouette doucement (pour moi, c’est très doux, mais cela fait beaucoup de bruit, et c’est toujours impressionnant). Ensuite, on me détache et F. me demande de me mettre à côté de I. Il veut nous punir toutes les deux ensemble.
Il commence doucement puis plus fort. j’ai confiance en lui, j’ai l’impression de le connaître et je sais qu’il réponds ainsi à la demande de mon maître. Soudain, c’est reparti, cette foutue conscience qui me regarde. je ne voie pas mon maître, j’ai les yeux bandés. J’ai peur : et s’il n’était pas là tout près de moi, et si il m’abandonnait... J’ai mal, le plaisir s’est envolé... Je pleure... On me détache, on m’enlève mon masque et je me retrouve dans les bras de mon maître qui me serre fort en me disant qu’il est très fier de moi. Je l’aime, je suis fière aussi.
Mes larmes séchées, je sens épuisée, vidée : la soirée a été riche en émotions, en découvertes. Nous visitons la salle suivante. Mon maître prend quelques photos de moi, nous jouons. Il souhaite me détendre. Je suis heureuse qu’il me comprenne, qu’il sache quand s’arrêter... je l’aime follement.
Après un dernier verre, les échanges de nos numéros de téléphone, et les félicitations chaleureuses de nos compagnons, nous décidons de regagner notre demeure, tous deux remplis de joie, et avec la sensation d’être encore plus amoureux, prêts tous deux pour de nouvelles aventures. Aujourd’hui, je viens d’avoir 12 jours... comme dit mon maître.
Texte issu du groupe mot-blanc détruit par yahoo auteur inconnu
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